Ce contrat doit encourager le retour durable à l’emploi, dans le secteur non marchand (collectivités territoriales, associations loi 1901, …), des personnes rencontrant des difficultés particulières d’accès au marché du travail.
Le CUI-CAE s’adresse à des personnes rencontrant des difficultés sociales et professionnelles particulières d’accès à l’emploi mais également aux demandeurs d’emploi en fin de droit.
Ce contrat est applicable aux employeurs du secteur non marchand :
Le contrat d’accompagnement dans l’emploi est un contrat de droit privé, dont la durée hebdomadaire peut varier de 20 à 35 heures.
C’est un contrat de travail à durée déterminée d’une durée de 6 à 24 mois (voir 36 à 160 mois pour certains cas dérogatoires).
Le salarié embauché en contrat d’accompagnement dans l’emploi (CAE) perçoit une rémunération au moins égale au SMIC ou conformément aux dispositions conventionnelles de l’entreprise.
Afin de répondre à la difficulté des jeunes pour entrer dans le monde du travail, Michel Sapin a annoncé le 29 août 2012 la mise en place de contrats spécifiques, les emplois d’avenir, pour leur fournir les conditions d’une première expérience professionnelle durable. Les emplois d’avenir ont pour ambition d’améliorer l’insertion professionnelle et l’accès à la qualification des jeunes peu ou pas qualifiés, confrontés à des difficultés particulières d’accès à l’emploi. Le ministère précise : « Bénéficieront en priorité des emplois d’avenir, les jeunes résidant en ZUS ou dans des zones d’emploi où le taux de chômage des jeunes est supérieur à la moyenne nationale ». Egalement éligibles aux « Emplois d’avenir », les étudiants boursiers en 2e année de licence se destinant aux métiers de l’enseignement mais connaissant des difficultés financières pour poursuivre leurs études. Quelque 6 000 contrats en 2013 seront réservés en priorité aux jeunes résidant en ZUS ou ayant effectué tout ou partie de leurs études dans un établissement en ZUS ou relevant de l’éducation prioritaire. Ces contrats, en CDI ou CDD de trois ans rémunérés au Smic, bénéficieront d’une aide de l’État à hauteur de 75 % du montant brut pour les employeurs du secteur non-marchand et de 35 % pour le secteur marchand. L’entrée en vigueur officielle des emplois d’avenir se fera au 1er janvier 2013 avec un objectif de 100 000 emplois à la fin de cette même année. L’État financera ces emplois à hauteur de 2,3 milliards d’euros en 2013. Le dispositif montera en charge avec 150 000 contrats fin 2014.
Le contrat de génération prévoit le recrutement de jeunes en contrat à durée indéterminée et l’embauche des seniors, de manière à agir sur les questions de transmission des savoirs et de compétences entre les générations.
Le contrat de génération est en fait la cohabitation de deux formes de dispositifs : la convention de génération et l’accord intergénérationnel.
La convention de génération correspond au contrat de génération tel qu’il a été annoncé lors de la campagne présidentielle. Cette convention lie l’administration et l’employeur lorsque ce dernier projette d’embaucher un jeune en CDI et de maintenir ou d’embaucher un salarié junior. Cette convention concerne toutes les entreprises de moins de 300 salariés (y compris celles de moins de 50 salariés). Les entreprises de 50 à 300 salariés devront néanmoins combiner convention de génération et accord intergénérationnel. En effet, elles devront conclure des conventions de génération dans le cadre d’accords ou de plans d’actions intergénérationnels tels que prévus pour les entreprises de plus de 300 salariés.
L’accord intergénérationnel est prévu pour les entreprises de 50 à 300 salariés et pour les entreprises et groupes de plus de 300 salariés. Il se base sur un diagnostic qui repose sur des domaines comme la pyramide des âges de l’entreprise, les prévisions de départs à la retraite, les perspectives de recrutement ou encore les compétences clés de l’entreprise. Sur la base de ce diagnostic, l’accord intergénérationnel devra aboutir à des engagements concrets et chiffrés sur l’entrée de jeunes dans l’entreprise, le maintien et l’embauche de seniors, ainsi que sur la transmission des avoirs et des compétences. Cet accord collectif remplacera les accords sur l’emploi des seniors.
Loin des dispositifs destinés exclusivement à une catégorie de salariés, le contrat de génération englobe dans une même dynamique l’entrée et la sortie de l’emploi. Les publics concernés par les contrats de génération sont donc des salariés âgés de 57 ans et plus, et des jeunes actifs de moins de 26 ans. Ces bornes d’âges peuvent évoluer dans le cadre des accords et passer à 55 ans pour les seniors en cas d’embauche, et à 30 ans pour les jeunes embauchés à l’issu d’un contrat court ou d’alternance dans l’entreprise, d’un doctorat ou dans le cadre d’une situation de handicap.
Le contrat de professionnalisation est un contrat de travail conclu entre un employeur et un salarié.
Son objectif est l’insertion ou le retour à l’emploi des jeunes et des adultes par l’acquisition d’une qualification professionnelle (diplôme, titre, certificat de qualification professionnelle…) reconnue par l’État et/ou la branche professionnelle.
Le contrat alterne des périodes d’enseignement général, technologique et professionnel et des périodes de travail en entreprise dans une activité en rapport avec la qualification visée.
Public visé :
L’État, les collectivités territoriales et leurs établissements publics administratifs ne peuvent pas conclure de contrat de professionnalisation.
Le contrat d’apprentissage est un contrat de travail conclu entre un employeur et un salarié. Son objectif est de permettre à un jeune de suivre une formation générale, théorique et pratique, en vue d’acquérir une qualification professionnelle sanctionnée par un diplôme ou un titre professionnel. Ce contrat alterne des périodes d’enseignement général, technologique et professionnel en centre de formation d’apprentis (CFA) et des périodes de travail en entreprise pour mise en application des savoir-faire.
Public visé :
Le service civique permet de s’engager pour une période de 6 à 12 mois dans une mission en faveur de la collectivité.
Le service civique offre la possibilité aux volontaires engagés de vivre de nouvelles expériences et de s’ouvrir à d’autres horizons en effectuant une mission au service de la collectivité.
En accomplissant une mission de Service Civique, les volontaires ont la possibilité de recevoir et de transmettre le sens des valeurs républicaines et de contribuer au renforcement du lien social.
C’est également une opportunité de développer ou d’acquérir de nouvelles compétences. Ainsi, toute mission de Service Civique est accompagnée d’un tutorat individualisé et d’un accompagnement à la définition d’un projet d’avenir.
Le Service Civique permet d’œuvrer dans différents domaines.Les missions s’articulent autour de neuf grandes thématiques :
Un agrément est requis pour accueillir des personnes volontaires en Service Civique. Il est délivré par l’Agence du Service Civique au niveau national ou ses délégués territoriaux au vu de la nature des missions proposées et de la capacité de l’organisme d’accueil à prendre en charge les volontaires.
Il existe deux formes de Service Civique, avec deux dossiers de demande d’agrément distincts :
Tableau des différents dispositifs de contrats aidés en faveur de l’emploi – Mise à jour Février 2021